> Diminution de mauvaises habitudes. Les Islandais se sont mis, en général, à moins fumer, à moins boire d'alcool, à moins boire de boissons gazeuses, à moins consommer de sucreries et à moins aller au fast food qu'auparavant.
> Diminution de certaines bonnes habitudes. Ils se sont aussi mis à diminuer leur consommation, par exemple, de fruits et de légumes.
> Hausse de certaines bonnes habitudes. Ils se sont mis à dormir davantage et à prendre, entre autres, un peu plus d'huile de poisson.
> Amélioration globale de la santé. De manière générale, l'état de santé des Islandais s'est apprécié avec la récession économique, tant sur le plan physique que psychique.
Maintenant, comment expliquer ce phénomène d'amélioration globale? En grande partie par… l'inflation. Quand le prix de ce qu'on achète tous les jours bondit de 27% d'un coup, il est évident qu'on regarde deux fois plutôt qu'une ce qu'on met dans son panier d'épicerie. On se dit qu'on n'a pas forcément besoin de sucreries, ni de boissons gazeuses, ni de beaucoup de bières. On a aussi le réflexe d'acheter des produits locaux, du moins ceux qui sont moins chers que ceux qui viennent de l'étranger : la diminution de consommation de fruits et de légumes s'explique ainsi, car en Islande, nombre d'entre eux sont importés, et sont donc relativement chers.
«Les gens deviennent très sensibles au prix quand il s'agit de produits qui sont néfastes pour leur santé, mais moins quand il s'agit de produits bénéfiques pour leur santé», indiquent d'ailleurs les chercheuses dans leur étude.