Une fin de semaine inoubliable, ça n'a pas de prix... Photo: DR
Vous avez sûrement déjà entendu dire qu'il suffisait d'une fin de semaine pourrie - une pluie continuelle, un pneu crevé, une chicane avec sa blonde, etc. - pour que la journée du lundi en soit gâtée. Voire les premiers jours de la semaine, pour les plus sensibles d'entre nous. D'ailleurs, vous êtes peut-être l'un de ceux qui y croient dur comme fer...
Mais voilà, cela est-il si vrai que ça? Suffit-il vraiment d'une grosse contrariété pendant le week-end pour voir tout en noir au travail dans les jours qui suivent? N'est-ce pas là exagérer un peu, pour ne pas dire dramatiser?
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Allons plus loin en ce sens : inversement, suffit-il d'une grande joie survenue un samedi ou un dimanche pour qu'on se retrouve sur un petit nuage le lundi matin, en remettant les pieds au bureau? Pour qu'on voie tout en rose, le mardi aussi, et - pourquoi pas? - le mercredi également?
Hum... Vous aimeriez bien le savoir, n'est-ce pas? Car, si impact il y a vraiment, cela aurait de claires répercussions dans notre quotidien au travail. Eh bien, je vais vous demander de bien vous installer avant de poursuivre la lecture de ce billet, parce que j'ai des choses renversantes à vous annoncer. Des choses dénichées dans une étude intitulée How was the weekend? How the social context underlies weekend effects in happiness and other emotions for US workers, laquelle est signée par deux professeurs d'économie : John Helliwell, de l'École d'économie de Vancouver (Canada); et Shun Wang, de l'École de management et d'administration publique KDI à Sejong (Corée du Sud). Explication.