Le guerrier de la lumière ne perd jamais de vue ses rêves. Photo : DR.
BLOGUE. Ça y est, nous voilà en élections au Québec. Nous allons assister à une lutte sans merci entre des chefs impitoyables, aux sourires qui ne trompent personne tant ils sont carnassiers. La lutte promet d'être âpre, pour ne pas dire magnifique. C'est que se joue là ce à quoi nous assistons tous les jours, dans la rue, au bureau, parfois même en famille : la course au leadership.
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Des guerriers, donc. Ce mot est-il péjoratif? Pour les naïfs, oui. Pour les autres, non, car il recèle une grande noblesse. Ce qu'a merveilleusement bien montré le sage Paulo Coelho dans Manuel du guerrier de la lumière (Éditions Anne Carrère, 1998).
Le guerrier de la lumière? M. Coelho en parle ainsi : «Les guerriers de la lumière se reconnaissent au premier regard. Ils sont au monde, ils font partie du monde. Souvent, ils trouvent que leur vie n'a pas de sens. C'est pour cela qu'ils sont des guerriers de la lumière. Parce qu'ils s'interrogent. Parce qu'ils continuent de chercher un sens. Et ils finiront par le trouver».
En voici quelques extraits lumineux :
La patience
«Un guerrier de la lumière n'est jamais pressé. Le temps travaille en sa faveur ; il apprend à maîtriser son impatience et évite les gestes irréfléchis.
«Avançant lentement, il note la fermeté de ses pas. Il sait qu'il participe à un moment décisif de l'histoire de l'humanité, et qu'il doit changer lui-même avant de transformer le monde. Pour cela, il se rappelle les propos de Lanza del Vasto : "Une révolution a besoin de temps pour s'installer". Un guerrier de la lumière ne cueille jamais le fruit quand il est encore vert.»