Cette réflexion m'est venue à la découverte de l'étude intitulée This is your brain on law school: The impact of fear-based narratives on law students. Une étude signée par Abigail Patthoff, professeure de droit à l'Université Chapman à Orange (États-Unis). Une étude éclairante quant à l'efficacité réelle – et donc la pertinence – d'un tel type de discours…
La chercheuse a analysé une série d'expériences menées auprès de différents groupes de personnes, qui toutes visaient à voir comment les gens se comportaient face à une menace latente. Prenons un exemple, celui d'une expérience menée en 2006 par Rose Sprinkle et ses collègues dans le cadre de l'étude intitulée Fear in the classroom: An examination of teacher's use of fear appeals and students' learning outcomes.
L'expérience était très simple… Avant de devoir se lancer dans un travail complexe, 226 étudiants ont été soumis à un discours individuel délivré par le professeur. Le discours n'était pas le même pour tous :
> Menaces. Pour les uns, il s'agissait de menaces, en l'occurrence des conséquences en cas de piètres résultats.
> Encouragements. Pour d'autres, il s'agissait au contraire d'encouragements, en l'occurrence de conseils pratiques pour avoir de bons résultats.
> Menaces & encouragements. Pour d'autres encore, il s'agissait de menaces et d'encouragements à la fois.
> Ni menace ni encouragement. Pour les derniers, il n'avait été présenté ni menace ni encouragement.
Quelle incidence ont eu de tels discours? Stupéfiante :