Chaque année, le gouvernement du Québec et ses sociétés d'État octroient pour environ 28 milliards $ de contrats. Ceux qui deviendraient accessibles aux entreprises européennes se chiffrent à environ 11 milliards $, a estimé M. Johnson.
L'ancien premier ministre péquiste a répété qu'un accroissement de la concurrence dans l'octroi des marchés publics pourrait réduire les risques de collusion, une question actuellement sous la loupe à la Commission Charbonneau.
En retour, les entreprises canadiennes auront accès aux marchés publics européens, qui totalisent pas moins de 1500 milliards $ par année, a noté Pierre Marc Johnson.
Le ministre Lisée a réitéré l'objectif des négociateurs canadiens et européens, soit d'en arriver à une entente avant Noël, ce qui laisse entendre que le gouvernement de Pauline Marois est désormais plus chaud à l'idée de conclure un pacte avec l'Europe.