Le négociateur du Québec dans le dossier de l'accord de libre-échange avec l'Union européenne, Pierre Marc Johnson, a tenté vendredi de rassurer les sceptiques face à cet ambitieux projet.
Dans le cadre d'une rencontre "semi-publique" avec des représentants d'organisations patronales, syndicales et de la société civile, M. Johnson a brossé un portrait de l'état actuel des négociations entre le Canada et la Commission européenne sur ce sujet chaud.
Alors qu'il était dans l'opposition, le Parti québécois s'était montré critique face au projet d'accord avec l'Europe. Le ministre des Relations internationales et du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, et son collègue des Finances et de l'Économie, Nicolas Marceau, ont donc senti le besoin de recourir à la "transparence" dans l'espoir de calmer les opposants.
Pierre Marc Johnson a tenu à dire que plusieurs secteurs, dont ceux de la santé, de l'éducation, de la sécurité sociale, des transports publics, de la garde d'enfants et des affaires autochtones, allaient être exclus d'un éventuel accord.
De plus, a-t-il martelé, les entreprises européennes ne pourront pas venir exploiter les sources d'eau potable du Québec. De la même façon, aucune municipalité ne sera forcée de privatiser son réseau de distribution d'eau potable.