Les entrepreneurs français ne veulent pas «se faire plumer» par l'État avec la nouvelle d'impôt sur le gain en capital. Photo: Site Facebook #geonpi
Comme au Québec, la hausse d'impôt sur le gain en capital suscite de vives réactions dans le milieu des affaires en France. Dans une rare mobilisation de la France Inc., des entrepreneurs se sont unis pour demander au gouvernement Hollande de renoncer à une augmentation de l'impôt à la vente des entreprises.
Le gouvernement français va faire marche arrière sur la fiscalité des créateurs d'entreprise, après trois jours de fronde de jeunes entrepreneurs, qui se sont baptisés les Pigeons et ont été rejoints par le patronat, contre les mesures fiscales du gouvernement.
«S'il y a des mesures qui choquent ou sont de nature à dissuader l'investissement de ces jeunes entreprises innovantes, il faudra y revenir», a déclaré jeudi le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, alors que des représentants des jeunes entrepreneurs ont été reçus par les ministres.
«Pour nous le risque doit être récompensé», a-t-il déclaré après une réunion avec des entrepreneurs, ajoutant «cela doit aussi être traité plus favorablement que le droit commun des revenus du capital».
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Pas question de revenir sur une promesse