> Une contagion prévisible. Dès que les investisseurs ont vent de la fraude, ils ont tendance à vendre les actions de l'entreprise en question. Logique. Ils ont même tendance à vendre les actions d'entreprises évoluant dans le même secteur économique et/ou géographique, mais – et c'est ça qui est fabuleux – ils ne vendent les actions que de certaines de ces entreprises-là, et pas n'importe lesquelles. En effet, ils ont alors tendance à se séparer des actions des entreprises… les plus susceptibles d'être déjà contaminées par la pomme pourrie! Oui, c'est comme s'ils avaient un flair exceptionnel : la plupart du temps, les entreprises dont les actions ont été ainsi vendues se trouvent, à leur tour, impliquées dans un scandale financier dans les semaines ou les mois qui suivent. Incroyable, mais vrai. Comme quoi, il est possible de prédire l'évolution de la contagion, avant même qu'elle ne soit évidente pour tous.
Bon. Que retenir de tout cela? Au moins une chose fort simple, applicable à votre quotidien au travail :
> Ne jetez pas la pierre à la brebis galeuse. Car elle n'est, en vérité, que le messager qui vous apporte une mauvaise – une terrible – nouvelle : l'environnement dans lequel vous évoluez est contaminé. En conséquence, ne réagissez pas en vous contenant de blâmer la brebis galeuse et de condamner ses agissements. Non, cherchez surtout à identifier les signes avant-coureurs de la pandémie qui s'annonce et tentez d'y remédier au plus vite. Parce que l'heure est grave. Beaucoup plus que ce que vous croyez.
En passant, l'écrivain américain Robin Cook a dit dans Outbreak : «Le virus est le dernier prédateur de l'homme».
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