BLOGUE. Les publications et les sites financiers répètent tous que l’appétit du risque est de retour, citant la hausse de 12 % du S&P 500, la baisse de 8 % des obligations américaines à long terme depuis trois mois, ainsi que le recul de 9,3 % de l’or depuis le 30 septembre 2012.
Or, le survol des nouveaux sommets annuels à la Bourse de Toronto le 19 février donne un tout autre portrait.
Les dividendes encore à l’honneur
Les investisseurs préfèrent encore les titres versant de bons dividendes pour rester en Bourse et parient bien sur la relance économique mondiale ou celle de nos voisins du Sud.
Comme quoi les investisseurs jouent encore de prudence et misent sur les entreprises génératrices de flux de trésorerie disposées à retourner du capital à leurs actionnaires.
À part les acquéreurs Alimentation Couche-Tard ou Groupe d’alimentation MTY par exemple, les sommets annuels sont nombreux du côté des actions privilégiées (BCE, Brookfield Asset Management, Canadian Utilities, Enbridge, TransAlta) et des sociétés rentables qui accroissent leur dividende sûrement et lentement telles que Metro, Rogers, Shaw, et Telus.
Certaines banques canadiennes, dont Scotia, CIBC et Royale, figurent aussi au palmarès des sommets annuels, à la veille d’une hausse moyenne prévue de 6 % de leurs bénéfices, au premier trimestre.
Pour l'instant, leur dividende alléchant et leur évaluation raisonnable font encore contrepoids aux craintes suscitées par le recul du prix des maisons depuis cinq mois et l’endettement record des consommateurs.
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