Vous voyez maintenant où je veux en venir? Eh oui, la clé du succès en matière de management est, somme toute, fort simple : c'est le désir. Lorsque M. Comte-Sponville dit que «le manager doit être avant tout un professionnel du désir», il signifie qu'il doit donner de la puissance aux membres de son équipe. La puissance d'exister plus. La puissance d'exister même le plus possible. Mieux encore, la puissance d'exister, d'agir et de jouir. Ce que l'on peut voir concrètement comme suit :
> Puissance d'exister. Le manager doit veiller à ce que chaque employé puisse exprimer le plein potentiel de ses compétences. Car il se sentira ainsi bien dans sa peau et aura le sentiment de faire œuvre utile pour l'ensemble de l'écosystème dans lequel il évolue.
> Puissance d'agir. Le manager doit veiller à ce que chaque employé puisse librement exercer ses compétences. Car cela l'aidera à se développer dans l'écosystème dans lequel il évolue.
> Puissance de jouir. Le manager doit veiller à ce que chaque employé ait du plaisir à faire ce qu'il doit faire. Car cela donnera un sens à son travail et l'incitera même à faire du bien tout autour de lui.
Et André Comte-Sponville de conclure : «Le travail n'est pas une fin en soi, c'est juste un moyen d'assouvir ses désirs». À bon entendeur, salut!
En passant, le philosophe allemand Friedrich Nietzsche disait : «On en vient à aimer son désir, et non plus l'objet de son désir».
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