Il faut réviser la loi anti-briseurs de grève, clame la CSN

Publié le 14/10/2012 à 19:56

Il faut réviser la loi anti-briseurs de grève, clame la CSN

Publié le 14/10/2012 à 19:56

Par La Presse Canadienne

Réunis dimanche pour souligner la fermeture de l'usine Olymel de Saint-Simon, il y a cinq ans, les travailleurs de cet établissement ont lancé un nouvel appel au gouvernement afin qu'il révise la vieille loi antiscab.

Le vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jean Lacharité, a soutenu, en entrevue à La Presse Canadienne, que cette mesure législative, qu'il qualifie de «désuète, inopérante et inefficace», a fait son temps, lui reprochant entre autres de contribuer à allonger la durée des conflits de travail.

À son avis, la loi fait constamment pencher le rapport de force en faveur des patrons et elle ne remplit plus son mandat initial, qui constituait à équilibrer les relations de travail.

Chez Québec Solidaire, la députée de Gouin, Françoise David, est «bien d'accord» avec M. Lacharité. Elle s'engage à s'attaquer à la révision de cette loi à l'Assemblée nationale.

À Saint-Simon, à l'instar de quelques centaines d'ex-employés d'Olymel, M. Lacharité a refusé de tourner la lourde page du conflit qui déchire cette municipalité de la Montérégie depuis des années.

Le 20 avril 2007, la direction a décidé de fermer cette usine de découpe de porc, puis elle a rappelé dix employés afin qu'ils travaillent en entrepôt. Le 17 octobre de la même année, l'employeur a transformé sa fermeture en lock-out, privant du même coup cette dizaine d'employés de prestations d'assurance-emploi.

Lock-out? Fermeture définitive? Cinq ans plus tard, l'ambiguïté demeure. Pour Jean Lacharité, il y a toujours espoir de relancer l'usine de Saint-Simon, qui «tient encore debout à l'entrée de la ville» et qui n'a pas été démantelée.

Une occasion de réouvrir l'usine

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