Les super-héros ne sont que des fictions... Photo: DR
BLOGUE. Lorsque nous nous trouvons dans une situation de crise, nous réagissons tous de la même manière : nous nous disons qu'il faut parer au plus pressé. Et donc, prendre des décisions à la vitesse V. Ce qui ne peut se faire qui si on est en mesure de prendre les décisions qui s'imposent. Bref, qui si nous avons le pouvoir nécessaire pour cela. Logique, n'est-ce pas?
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Mais voilà, est-ce vraiment aussi logique qu'il y paraît? Et si, à agir de la sorte en usant de toute notre autorité, nous ne faisions que confondre vitesse et précipitation? Et commettions, donc, une lourde erreur?
Une étude permet de répondre sans ambiguïté à cette interrogation existentielle. Celle-ci s'intitule CEO power and decision-making under pressure et est signée par : Vikram Nanda, professeur de finance et d'économie à l'École de commerce Rutgers (États-Unis); et Sabatino Silveri, professeur de finance à l'École de management de l'Université Binghamton (États-Unis), assisté de son étudiante Seonghee Han.
Ainsi, les trois chercheurs se sont demandé si les PDG qui bénéficient de larges pouvoirs – pour ne pas dire les pleins pouvoirs – pour diriger leur entreprise agissent avec plus – ou moins – d'efficacité que les autres lorsqu'ils se trouvent sous une forte pression.