Puis, MM. Nanda et Silveri ainsi que Mme Han ont déterminé que ces PDG se sont retrouvés sous une grosse pression lorsque leur entreprise a dû traverser des périodes de difficulté économique. Des périodes qui correspondaient, en fait, à une baisse soudaine d'au moins 5% des ventes de l'ensemble de l'industrie dans laquelle elles évoluent. Ce qui est survenu une soixante de fois pour les entreprises et la période de temps considérées.
Enfin, ils ont analysé les résultats financiers de ces entreprises, à la sortie de chacune des crises. L'idée était de comparer la performance de ceux qui avaient quasiment les pleins pouvoirs à celle des autres. Et ce, dans trois situations particulières, où le fait de disposer des pleins pouvoirs peut avoir a priori une réelle incidence. Soit :
> Créativité. Quand leur entreprise est réputée pour sa créativité.
> Compétition. Quand la compétition est féroce au sein de l'industrie dans laquelle évolue leur entreprise.
> Particularité. Quand il est inusité dans l'industrie en question qu'un PDG dispose des pleins pouvoirs.
Des situations, à bien y regarder, que nous connaissons tous, à peu de choses près. En effet, qui, de nos jours, ne doit pas briller par sa créativité? Et ne se trouve pas en compétition avec ses concurrents directs? Hein?