Pour s'en faire une idée, ils se sont plongé dans une base de données riche en informations sur les PDG œuvrant aux États-Unis, à savoir le S&P Execucomp. Une base de données qu'ils ont croisée avec d'autres, comme celles de l'IRRC et du RiskMetrics, pour en dégager un échantillon de 3 724 PDG qui se sont retrouvés à la tête d'un total de 2 097 firmes entre 1992 et 2009.
Chacun de ces PDG a vu son pouvoir évalué. Son pouvoir? D'après les trois chercheurs, celui-ci s'exprime à l'aide de sept variables :
> Revenu. La part du revenu du PDG sur les revenus de l'entreprise.
> Titres. Tous les PDG n'occupent pas exactement les mêmes fonctions. Certains cumulent parfois aussi le titre de président du conseil d'administration, et d'autres encore celui de président de l'entreprise.
> Ancienneté. Tous les PDG n'ont pas la même ancienneté au sein de l'entreprise qu'ils dirigent.
> Propriété. Certains PDG sont également les propriétaires de l'entreprise.
> Fondation. Certains PDG sont aussi les fondateurs de l'entreprise.
> Structure organisationnelle. Plus un PDG a de lieutenants, c'est-à-dire de personnes qui relèvent directement de lui, plus il a de pouvoir.