Plus qu'y penser, chacun doit raconter aux autres ce cas en détail. Pourquoi? Parce que ça permet à tout le monde de bien visualiser l'histoire racontée. Et surtout parce que l'ensemble de ces belles histoires va mettre chacun en mode "réflexion positive", ce qui est déterminant pour la suite.
À la toute fin, le manager peut faire remarquer que toutes ces histoires ont des points communs. Lesquels? Eh bien, les quatre clés de la collaboration (il est rarissime qu'une belle histoire comme celles-ci n'ait pas toutes ces clés):
> Sentiment d'urgence. La collaboration a vu le jour parce qu'il fallait agir vite.
> Confiance. La collaboration a vu le jour parce que les uns avaient confiance envers les autres.
> Interdépendance. La collaboration a vu le jour parce que les uns avaient absolument besoin des autres.
> Objectif commun. La collaboration a vu le jour parce que les uns et les autres tendaient vers un même but.
2. Aurions-nous pu mieux collaborer?
Maintenant, chacun est invité à se souvenir d'un ratage, faute de collaboration réussie. Idem, il convient de chercher ensemble ce qui avait coincé dans tel ou tel cas.
Que va remarquer le manager? Qu'il manquait, dans chacun des cas, au moins une des quatre clés de la collaboration. À lui de le souligner.
3. Nos défis actuels exigent-ils de collaborer?
Chacun se doit à présent de réfléchir sur les dossiers qu'il a en mains en ce moment-même et de regarder s'il aurait à gagner, ou pas, à collaborer davantage sur l'un de ceux-ci. C'est-à-dire à travailler davantage en concert avec, par exemple, un collègue, un client, ou encore un partenaire d'affaires.
L'idée est juste d'identifier cette personne-là, ou bien cette équipe-là, avec une réflexion du genre : «Ce serait gagnant-gagnant si l'équipe du marketing me donnait un coup de main pour ci et ça». Et de voir, par le fait même, tout ce que cela permettrait d'accomplir ensemble, choses auxquelles personne n'avait vraiment songé jusqu'alors.