Rien de plus facile que de se faire espionner au bureau... Photo: DR
Rivalités, soupçons, trahisons… Le monde des affaires – et parfois même le milieu de travail – est dangereux, dès lors que chacun cherche à tirer son épingle du jeu. Qui d'entre nous, d'ailleurs, n'a jamais eu affaire à un coup tordu? Et qui n'a pas eu du mal à y faire face, sous le coup de la surprise? Vous voyez ce que je veux dire…
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Mon livre : Le Cheval et l'Âne au bureau
D'où l'intérêt d'être averti que cela existe. Mieux, d'être prêt à y faire face, le moment venu. C'est ce que j'ai réalisé en feuilletant Le Guide de l'espionnage au bureau (Marabout), de Keith Melton, un expert mondial en espionnage technologique, et Craig Piligian, un producteur de télévision.
Pas convaincus? Alors je vous invite à découvrir trois des trucs d'espion présentés dans ce guide…
> Crypter votre carnet d'adresses
Vous partez en voyage d'affaires. Et vous ne souhaitez pas que n'importe qui sache qui vous allez rencontrer, ni où, ni quand. Surtout pas son concurrent local, à qui vous avez prévu également de rendre visite : si jamais il tombait sur votre carnet d'adresses, ce serait la catastrophe.
Que faire? Crypter votre carnet d'adresses, comme un espion.
1. Attribuer un nom de code à votre contact
«Le nom de code doit avoir un rapport intuitif avec le vrai nom. Résistez à la tentation de choisir un nom facile à associer avec le projet. Les services de renseignement créent des noms de code au hasard, à l'aide d'une banque de données informatique d'un million de noms, voire plus. Vous pouvez adopter une approche similaire, en achetant un recueil de prénoms d'enfants. Ouvrez le livre à n'importe quelle page, posez votre doigt et choisissez celui sur lequel vous êtes tombé. Le sexe n'a aucune importance dans le choix : Carlos peut être attribué à une femme et Marie, à un homme.»