Le rôle du coach, ou du manager, dans tout ça? Il est primordial, bien entendu. Sans lui, rien ne peut se produire de bon. Et le «psy des organisations névrosées» est le premier à le souligner : «En tant que coach qui mène son client au point de bascule, vous ne devez jamais oublier que votre seule et unique tâche est de coacher le client. Vous devez l’aider à chercher et à atteindre les buts qu’il veut atteindre. C’est tout», dit-il dans son étude.
«En passant, ne perdez jamais de vue que le franchissement d’un point de bascule se fait toujours avec une forte résistance chez le client. Plus il s’en approche, plus il freine des quatre fers. Mais une fois le cap franchi, il est prêt à courir plus vite que vous», ajoute-t-il, en martelant le fait que le client et son coach doivent impérativement être «des alliés».
M. Kets de Vries termine son étude en beauté, par un conte cherokee… Un vieil Indien explique à son petit-fils qu’il y a en chacun de nous une bataille perpétuelle. «La bataille se déroule entre deux loups. Celui du Mal – l’envie, le regret, l’arrogance, etc. –, bref c’est l’ego. Et celui du Bien – l’humilité, l’empathie, la compassion, etc. –, bref l’esprit», dit-il. Le garçon réfléchit un instant, puis demande : «Grand-père, c’est lequel qui gagne, à la fin?». Et l’ancêtre de rétorquer : «Celui que tu décides de nourrir»…