1. Préparation. Il faut que la personne vive une expérience particulière pour comprendre qu’il y a un problème qui vient d’elle (l’échec d’un projet, un divorce, etc.). Cette étincelle allume alors une braise qui ne demandait qu’à être ravivée pour déclencher un feu réparateur, à l’image du bienfait environnemental des incendies de forêt (les vieux arbres brûlés cèdent ainsi la place aux jeunes pousses vigoureuses…).
2. Incubation. La personne voit le feu grandir en elle et toutes ses peurs soigneusement enfouies dans son amygdale se mettre à danser dans les flammes. Il lui devient alors impossible de nier l’évidence : le problème doit être résolu au plus vite.
3. Illumination. Le fameux «Aha!» se produit à ce moment-là. Car le problème est identifié, il est cerné, il est correctement estimé et perçu, et par suite, la solution devient une évidence. «Mais c’est bien sûr!», s’exclame-t-on alors… «Nous sommes aussitôt prêts à passer à l’action. Toutes les résistances que l’on pouvait avoir jusqu’alors tombent d’un coup. Nos réflexes perdent leur pertinence. Nous sommes en situation de déséquibre, entre la stabilité néfaste d’hier et le nouvel équilibre de demain», explique M. Kets de Vries.
4. Vérification. Une fois l’action entreprise menée à bien, il convient d’évaluer les résultats réels. Puis, de prendre le temps de savourer la nouvelle vision que l’on a de notre environnement, pour ne pas dire de notre nouvelle vie…