> Chacun connaissait la performance enregistrée par les trois autres lors des deux tests.
> Chacun connaissait le degré d'affinité qu'il avait avec les autres. Car les groupes de quatre avaient une particularité, à savoir qu'ils étaient systématiquement composés de deux étudiants issus de la branche d'ingénierie industrielle de l'Université et deux autres, de la branche d'économie de la même Université.
Du coup, chaque participant devait la plupart du temps trancher entre s'allier à un participant performant et s'unir à un participant avec lequel il avait une certaine affinité de part son cursus universitaire. Un dilemme, soit dit en passant, que l'on retrouve souvent lors du recrutement d'un nouvel employé : «Dois-je embaucher celui qui semble le plus performant sur le papier, ou bien celui avec qui j'aurais a priori le plus de facilité à travailler parce qu'on est issus de la même université?».
Puis, les binômes ont dû effectuer une nouvelle série de tests qui nécessitaient, pour un succès optimal, une bonne intelligence entre les deux. À noter que les trois chercheuses allemandes ont introduit, chemin faisant, un élément supplémentaire dans leur expérience :
> Pour la moitié des binômes, la somme d'argent gagnée par les deux était divisée équitablement à la toute fin des tests.
> Pour l'autre moitié, la somme d'argent gagnée était répartie en fonction du mérite de chacun.
Qu'est-ce que tout cela a donné? Des choses fort intéressantes…