Les trois chercheurs ont procédé le plus simplement du monde, en demandant à 592 salariés de bien vouloir répondre à un questionnaire détaillé portant sur leur motivation au travail. Leur objectif était de mettre au jour ce qui les poussait vraiment à travailler : le chèque de paye? le sentiment d'accomplissement? la reconnaissance du boss? quelque chose d'autre encore?
Pour s'en faire une idée, ils se sont appuyé sur quatre types de motivation jouant potentiellement un rôle dans ce qui nous pousse à donner la meilleure de nous-mêmes dans notre travail :
> Motivation intrinsèque. Elle résulte du fait que le travail lui-même procure de la satisfaction. Par exemple, quelqu'un qui est passionné de sport et qui aime interagir avec les enfants sera naturellement heureux au travail s'il est, disons, professeur de sport à l'école.
> Motivation par identification. Elle résulte du fait qu'on accomplit des tâches correspondant à nos valeurs ou à nos objectifs dans la vie. Par exemple, on peut penser à quelqu'un qui se soucie de la pauvreté et qui œuvrerait au sein d'un organisme de bienfaisance venant en aide aux personnes défavorisées.
> Motivation par introjection. Elle résulte du fait qu'on accomplit des tâches permettant d'obtenir une reconnaissance sociale. On peut penser, dans ce cas-ci, à quelqu'un qui occuperait un poste pour le prestige que cela lui procure.
> Motivation externe. Elle résulte du fait qu'on accomplit des tâches pour décrocher des récompenses. Exemple : une personne qui redouble d'ardeur au travail dans l'optique de décrocher une prime.