Qui dit meilleur salaire dit meilleure performance... Photo: DR
C'est la crise. Depuis 2007, les entreprises font plus attention que jamais à leurs coûts, et donc aux salaires versés aux employés. Parce que c'est, dit-on une question de survie. Et le réflexe est de rogner, ici et là, autant que possible. Logique.
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Logique? Vraiment? Pourquoi? Et si ce réflexe était tout bonnement absurde… Et si la meilleure attitude en période de crise n'était pas d'agir autrement, par exemple en boostant les salaires, au lieu de les diminuer…
Les entreprises ne seraient-elles pas dès lors en mesure de recruter les perles rares qu'elles semblent avoir aujourd'hui tant de mal à dénicher? N'en auraient-elles pas pour leur argent, avec des employés heureux d'être considérés à leur juste valeur, avec des employés ainsi gonflés à bloc, avec des employés plus productifs que jamais?
Drôles de questions, me direz-vous. Eh bien, prenons le temps d'y regarder à deux fois, en analysant une étude intitulée Do higher wages pay for themselves: An intra-firm test of the effect of wages on employee performance et signée par deux professeurs de management : James Hesford, de l'École hôtelière de Lausanne (Suisse), et Mina Pizzini, de la Faculté de commerce McCoy de l'Université d'État du Texas (États-Unis). Pourquoi? Parce qu'elle réserve de sacrées surprises…