Ce que voit la Banque
Que voit maintenant l'institution dans sa boule de cristal?
Somme toute, un scénario assez intéressant. Une croissance économique de 1,8% en 2013 (c'est moyen) et de 2,7% en 2014 et 2015 (c'est pas mal).
La Banque semble notamment tabler sur la reprise américaine, qui ne donne pas des signes de reprises époustouflants, mais qui, pour les exportateurs canadiens, carbure plus fort qu'il n'y paraît. « Le PIB américain est amputé de 1,8% en raison des mesures de consolidation fiscale. La demande privée croît cependant à 3-4%, ça n'apparaît pas dans les manchettes », a dit le sous-gouverneur Tiff Macklem.
Tout n'ira cependant pas en ligne droite. Les inondations en Alberta devraient enlever 1,3% de croissance au PIB au deuxième trimestre, mais lui redonner un élan de 1,8% au troisième trimestre.
Il y a évidemment aussi des inquiétudes, dont la plus importante semble être le secteur immobilier.
Le gouverneur a en outre réitéré que nous n'étions pas dans des temps normaux et invité les Canadiens à se préparer pour des taux d'intérêts plus élevés au moment où ils renouvelleraient leur hypothèque.
Avec un taux d'inflation que la banque voit revenir à un niveau normalisé de 2% en 2015, il y a probablement ici une assez bonne indication de l'institution que les taux auront grimpé à ce moment.
Si le scénario anticipé tient, ce sera une bonne nouvelle pour la plupart. L'économie roulera alors sans trop de dopage à une assez bonne vélocité.
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