Le nouveau patron de la Banque du Canada, Stephen Poloz, a fait connaître sa première décision mercredi.
BLOGUE. Première sortie publique bien réussie pour le nouveau gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz.
Le successeur de Mark Carney est apparu comme un homme candide, qui n'a pas peur de la transparence. L'approche devrait permettre d'abaisser ces fameuses discussions de cuisine qui ont souvent porté dans le passé sur les intentions cachées de la banque.
À une question d'un journaliste qui lui demandait si les taux d'intérêt pourraient grimper moins vite que prévu, il a répondu: « Une réponse honnête est que nous ne savons pas. Nous livrons ce que nous croyons être notre meilleur jugement. »
SUIVRE SUR TWITTER: F_POULIOT
À un autre qui lui demandait pourquoi la Banque semblait continuer de vouloir signaler une hausse des taux d'intérêt, même si des économistes et le ministre des finances s'inquiétaient du niveau d'endettement des ménages, il a plutôt répondu qu'il ne s'agissait pas de « tenter de signaler » une hausse à venir, mais « d'expliquer » au marché et à la population comment les choses pourraient se dérouler.
À un autre enfin, qui faisait allusion à la chute d'un demi cent du dollar canadien sur la publication du communiqué de la banque, il a répondu qu'il y avait longtemps qu'il s'était résigné à être incapable de prévoir le comportement du marché sur de telles annonces.
Quelques exemples qui illustrent que le nouveau gouverneur de la Banque du Canada a l'intention d'établir une communication plus simple et sans trop d'inhibitions avec le public. Une excellente nouvelle en soi.
Ce que voit la Banque