1- Les pétrolières intégrées canadiennes
La vente généralisée de tout le secteur de l’énergie crée des occasions pour les investisseurs actifs, estime M. Roberge.
Non seulement les pétrolières intégrées sont « survendues » et « bon marché », mais leurs perspectives de bénéfice demeurent solides, grâce aux volumes d’essence et aux meilleures marges sur l’essence.
Techniquement, ces titres sont les plus impopulaires depuis 2011, tandis que leur évaluation par rapport à celle de la Bourse canadienne est au plus bas depuis 1994.
Les dividendes des pétrolières intégrées, de 2,7 %, a aussi retrouvé le niveau qu’il avait en 2008 et en 1999.
« Puisque la chute des prix du pétrole provient cette fois surtout d’une surabondance de la production, la demande pour l’essence devrait rester robuste cette année », explique le stratège de Montréal.
Compte tenu de la demande encore élevée pour le carburant et d’une réduction de la capacité de production des pétrolières intégrées, une meilleure utilisation de leur capacité de production devrait mener à de meilleures marges.
Les raffineurs sortent gagnants lorsque les cours du pétrole brut reculent plus vite que le prix de l’essence à la pompe.
Dans un nouveau régime de prix plus bas pour le pétrole, les investisseurs rechercheront aussi de la qualité. Or, les pétrolières intégrées sont proportionnellement moins endettées que les producteurs et que les sociétés de services pétroliers, précise aussi le stratège.
M. Roberge suggère de se constituer un panier composé de Suncor (Tor., SU), L’Impériale (Tor., IMO), Cenovus (Tor., CVE) et Husky Energy (Tor., HSE).
2- Les assureurs-vie canadiens