2- Les assureurs-vie canadiens
Les assureurs-vie canadiens devraient faire meilleure en 2015 qu’en 2014.
Leurs titres ont gagné 9,4 % en 2014, comparativement à un gain de 9,3 % pour les banques et de 7,4 % pour le S&P/TSX.
Entre autres, les titres bancaires devraient moins leur faire concurrence pour les capitaux des investisseurs parce que les banques se butent à des vents contraires plus forts.
La chute du dollar canadien sera aussi favorable aux assureurs-vie, puisque la moitié de leurs bénéfices proviennent de leurs activités à l’étranger.
M. Roberge prévoit aussi que le huard continuera de glisser vers la valeur d’équilibre de 0,82$ US, à moyen terme, calculée en fonction de la parité du pouvoir d’achat.
Le cadre réglementaire des assureurs-vie s’est aussi assoupli, maintenant qu’ils se sont recapitalisés.
Cette flexibilité accrue leur donne donc les moyens de faire croître leur actif plus vite que bien d’autres secteurs de la Bourse de Toronto.
Ce facteur de différentiation devrait faire en sorte que leurs titres performeront mieux que la Bourse canadienne et que les banques en 2015, soutient M. Roberge.
Le consensus prévoit des bénéfices stables en 2015 pour les assureurs-vie, ce qui ouvre la porte à des surprises, étant donné que leurs revenus croissent déjà à un rythme de plus de 10 %.
Une éventuelle remontée des taux américains, plus conforme au rythme de 2,5 à 3 % de son économie, leur serait aussi favorable en gonflant le rendement de leur produits financiers et de leur capital.
M. Roberge juge aussi leur évaluation attrayante sur une base comparative. Les assureurs-vie versent un dividende moyen de 3,5 % et s’échangent à un multiple de 11,3 fois les bénéfices prévus dans 12 mois.
Cela se compare à un dividende moyen de 3,4 % et à un multiple cours-bénéfice moyen de 19,6 fois pour les exploitants de pipelines, les fournisseurs de télécommunications, les services aux collectivité, et les fonds immobiliers à capital fermé (FPI), quatre autres secteurs du S&P/TSX prisés pour leurs dividendes.
Pour exploiter ce thème, M. Roberge suggère le fonds négocié en Bourse First Asset US and Canada Lifecos (Tor., FLI).
3- Les banques américaines