3- Les banques américaines
Les banques américaines ont tiré de l’arrière sur la Bourse en 2014, malgré une nette amélioration de leur contexte d’affaires.
L’activité résidentielle devrait prendre du mieux en 2015 puisque les ventes de maisons augmentent au moment où les stocks de maisons mises en vente plafonnent, explique M. Roberge.
La demande pour les hypothèques devrait aussi profiter de l’amélioration de l’emploi, de la hausse plus modérée des prix des maisons et du retour des taux hypothécaires sous la barre du 4 %.
Bref, l’abordabilité des maisons s’améliore à nouveau.
Le recul du pétrole devrait aussi stimuler les dépenses des consommateurs et des entreprises en 2015 et donc faire croître les volumes de prêts personnels et commerciaux.
Les marges d’intérêt, entre les dépôts et les prêts, sont encore sous pression, mais les banques américaines ont été plus promptes à réduire leurs coûts de main d’oeuvre que leurs consoeurs canadiennes.
Les banques elles-mêmes assouplissent leurs critères de prêts, ce qui facilite l’accès au financement.
Les cours des banques américaines sont aussi bon marché en fonction de leur valeur comptable par rapport au marché.
Un simple retour à la moyenne leur confère un bon potentiel d’appréciation.
Les banques n’ont plus le droit de négocier leur propre capital.
Enfin, le taux de défaillance sur les prêts aura proportionnellement moins d’impact qu’avant sur leur rentabilité puisque la taille de leur portefeuille de prêts a considérablement rétréci, depuis la crise.
« Le profil de risque réduit des banques ne s’est pas encore traduit par une réévaluation de leurs titres », fait valoir M. Roberge.
M. Roberge suggère de jouer les banques américaines à l’aide du fonds négocié en Bourse BMO Equal Weight US Banks (Tor., ZBK)