Photo Bloomberg.
La semaine écoulée a été éprouvante, surtout à cause de la violence sans précédent des fluctuations.
Les algorithmes qui dictent désormais les transactions des négociateurs ultra-actifs (high frequency traders), ainsi que les dislocations causées par le mécanisme d’établissement des cours des fonds négociés en Bourse, ont amplifié la volatilité.
Fidèle aux habitudes, un rebond a suivi le plongeon rapide des cours, une fois que les données économiques américaines et le stoïcisme banquiers centraux ont rassuré les investisseurs.
En pleine panique, un financier américain s’est même exclamé: «l’économie chinoise pèse seulement 13% dans l’économie mondiale et sa Bourse a encore moins à voir avec son économie», pour calmer les esprits.
D’autres observateurs indiquent que les dommages techniques ont été majeurs et risquent de nourrir d’autres secousses.
C’est en effet la première fois depuis la crise que les investisseurs quittent en même temps le marché des actions et celui des obligations, si l’on se fie aux retraits des fonds en juillet et en août.
«Cette nouvelle allergie au risque pourrait avoir des répercussions sur la valeur future des actifs financiers et sur l’humeur dépensière des investisseurs», craint Dana Saporta, économiste de Credit Suisse.
L’économie mondiale tiendra bon, les bénéfices aussi