Cette expérience fait d'ailleurs réfléchir Félix Thouin, dont le rêve est désormais de concilier science et entrepreneuriat. Le profil technopreneur est l'occasion pour lui d'apprendre les rudiments de l'entrepreneuriat, «de me familiariser avec le langage». Autant d'apprentissages qui lui serviront à fonder - il y pense déjà sérieusement - sa propre entreprise visant à commercialiser une innovation scientifique.
On brasse les idées au Carrefour d'innovation INGO
À quelques mètres des salles de cours de l'École de technologie supérieure (ÉTS), l'ancienne brasserie Dow a été rénovée pour accueillir... des entreprises technologiques innovantes au sein du Carrefour d'innovation INGO. En lieu et place des cuves et de la tuyauterie s'étalent 24 lofts, où l'odeur du houblon a cédé la place à celle des machines de café et où on n'entend plus que des doigts s'activer sur des claviers d'ordinateur.
Depuis le printemps 2011, le Carrefour d'innovation INGO vise à héberger des entreprises innovantes désirant bonifier leur partenariat de recherche et de transfert technologique avec l'ÉTS. Aujourd'hui, 13 entreprises - principalement dans les technologies de l'information et de la communication (TIC) - sont installées à l'ÉTS.
Parmi elles, Aligo Innovation, une société de valorisation universitaire, qui est la fusion récente de Gestion Valeo et MSBi Valorisation. «La décision d'emménager à INGO a été naturelle, car c'est intéressant pour nous d'être dans un environnement de start-ups innovantes. Une bonne synergie peut en naître», affirme la pdg d'Aligo Innovation, Anne-Marie Larose.
À lire aussi :
Faire pousser les entreprises dérivées
De l'aide pour jeter des ponts entre la recherche et l'industrie
AmorChem et Roche, unies pour une découverte de l'UdeM
Des centres de R-D en région, utiles aux PME