En juillet, le fonds de capital de risque AmorChem, spécialisé dans la valorisation de la recherche en sciences de la vie et créé en 2011, a obtenu son premier résultat concret. Il a conclu une entente de collaboration et une sous-licence avec le laboratoire pharmaceutique Roche afin de développer une découverte réalisée par le Dr Pascal Chartrand de l'Université de Montréal (UdeM). Ces travaux pourraient permettre de trouver un traitement à la dystrophie myotonique de type 1 (ou maladie de Steinert), une maladie rare pour laquelle il n'existe pas de traitement.
L'entente s'est soldée par une transaction de 107 millions de dollars versés en plusieurs tranches, dont certaines sont conditionnelles aux résultats de la commercialisation, et par un contrat de recherche de deux ans pour le laboratoire du Dr Chartrand, notamment.
La spécificité d'AmorChem, financé par le gouvernement du Québec, le Fonds de solidarité FTQ et Merck, est de s'intéresser aux découvertes de la recherche universitaire très en amont et de participer à la phase de maturation. Le soutien financier des chercheurs pendant cette étape varie de 800 000 $ à 1 M$. Pour compléter les équipes de chercheurs, AmorChem a créé le laboratoire de chimie NuChem Therapeutics. Ce laboratoire unique au Québec emploie 11 personnes, principalement des chercheurs en chimie.
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