Protectionnisme : les aciéristes canadiens demandent aux gouvernements d’exiger la réciprocité aux États-Unis


Édition du 24 Janvier 2015

Protectionnisme : les aciéristes canadiens demandent aux gouvernements d’exiger la réciprocité aux États-Unis


Édition du 24 Janvier 2015

Par François Normand
De plus, cette situation à Prince-Rupert survient alors que le Grow America Act – un projet de loi présenté au Congrès le 25 juin 2014 – est toujours à l’étude aux États-Unis.

Cette législation propose de porter de 60 à 100 % d’ici 2019 les exigences de contenu local pour tous les projets de transports en commun aux États-Unis, et ce, des autobus aux trains, en passant par les métros.

Le cas échéant, le relèvement du seuil réduirait la marge de manœuvre des entreprises canadiennes de cette industrie, qui exportent aux États-Unis ou qui comptent y accroître leurs ventes dans les prochaines années.

En 2009, Ottawa et Washington avaient conclu une entente pour exempter les entreprises canadiennes des clauses Buy American incluses dans le plan de relance du président Obama dans certains secteurs.

Or, l’entente a pris fin en 2010. En contrepartie, les États-Unis ont gagné un accès permanent aux marchés gouvernementaux canadiens. Un déséquilibre qu’il faut corriger, selon les Manufacturiers et exportateurs du Canada.

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