Protectionnisme : les aciéristes canadiens demandent aux gouvernements d’exiger la réciprocité aux États-Unis


Édition du 24 Janvier 2015

Protectionnisme : les aciéristes canadiens demandent aux gouvernements d’exiger la réciprocité aux États-Unis


Édition du 24 Janvier 2015

Par François Normand

[Photo: Bloomberg]

S’estimant menacée par la multiplication des clauses Buy America et Buy American aux États-Unis, l’industrie canadienne de l’acier demande aux trois ordres de gouvernement d’appliquer le principe de réciprocité avec les États-Unis – et d’autres pays – dans l’attribution des contrats d’infrastructures.

La réciprocité est un principe en vertu duquel un gouvernement (par exemple, le Canada) déciderait d’empêcher les sociétés étrangères de soumissionner à des contrats publics si leur pays d’origine (par exemple, les États-Unis) ne donnait pas un accès aux firmes canadiennes.

Les Américains disposent de deux mesures jugées protectionnistes : le Buy America (qui s’applique au secteur du transport) et le Buy American (qui vise les achats de fournitures de Washington).

Selon l’Institut canadien de la construction en acier (ICCA), région du Québec, le protectionnisme aux États-Unis et la totale ouverture du marché canadien aux importations d’acier touchent les aciéristes canadiens.

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