Lesaffaires.com révélait lundi que l’Alaska comptait aller de l’avant avec son projet d’inclure une clause Buy America pour la réfection d’un terminal maritime situé en Colombie-Britannique (à Prince-Rupert), malgré la vive opposition d’Ottawa.
Ce terminal est exploité par l’Alaska Marine Highway System, une société d’État qui exploite des terminaux maritimes sur la côte ouest, mais il est la propriété du Prince Rupert Port Authority, une organisation qui est sous la responsabilité de Transports Canada.
Le gouvernement de l’Alaska veut inclure une clause Buy America pour la réfection du terminal de Prince-Rupert, car ce projet est financé par le département américain des Transports.
Ottawa a d’ailleurs annoncé lundi qu’il a signé un arrêté en vertu de la Loi sur les mesures extraterritoriales étrangères, qui donne au Canada le droit de se soustraire aux dispositions Buy America pour le projet en question.
« Nous avons été clairs : l’application des dispositions protectionnistes Buy America sur le territoire canadien est inacceptable et constitue un affront à la souveraineté canadienne », a fait savoir par communiqué le ministre du Commerce international du Canada, Ed Fast.