« Vous savez, on connaît bien le truc qui consiste à élever de nombreux obstacles dilatoires en annonçant étude, sur étude, sur étude. Je connais le truc, j’ai été en politique. Je l’ai peut-être même utilisé, je ne le sais pas », a-t-il lancé, provoquant le rire des participants.
Les deux tiers des Québécois ont beau s’opposer au développement du gaz de schiste, M. Bouchard les invite à remettre leur appréhension en question. « Sommes-nous si différentes des autres? a-t-il poursuivi. N’avons-nous pas accès nous aussi aux meilleures technologies? Sommes-nous tellement riches que nous puissions nous permettre de lever le nez sur le développement d’une richesse dont la nature nous a heureusement comblés.
Entente avec le gouvernement
M. Bouchard a aussi tenu à donner l’impression que l’industrie et le gouvernement ont accordé leur violon, lundi soir.
À la même tribune lundi, Martine Ouellet, ministre des Ressources naturelles, a souligné l’importance d’un dialogue «franc et continu». M. Bouchard avait salué cette ouverture. La ministre avait cependant tenu un discours plus critique en marge de cette allocution.
M. Bouchard a refusé de commenter ces propos, malgré l’insistance des journalistes présents. Ce qui compte pour lui, c’est ce qui était inscrit au discours de la ministre, pas les commentaires rapportés par les médias.
PLUS: Pouliot: La fragile réconciliation de Martine Ouellet et Lucien Bouchard