Mais ans l’ensemble, elle estime que la vague de fermetures que l’on connaît depuis le début de 2013 doit être perçue comme un «cycle naturel» qui permettra à terme de renouveler le parc hôtelier actuel.
Une embellie à prévoir
Spécialiste de l’industrie hôtelière, Gilles Larivière, président de Horwath HTL, note que ces fermetures ont pour dénominateur commun des édifices qui demandaient des rénovations d’importance dans un contexte où le prix moyen par chambre à Montréal demeure encore inférieur à la moyenne nationale.
Depuis le début de 2013, le tarif moyen d’une chambre à Montréal est passé de 137,59$ à 142,08$ et le revenu moyen par chambre a cru, lui, de 92,36$ à 97,28$.
«C’est mieux, mais pas encore suffisant, dit M. Horwath. On constate qu’avant d’entreprendre des travaux d’importance, les hôteliers évaluent d’autres options à leur disposition (condos ou résidences d’étudiants), souvent jugés plus profitables.»
Ce dernier estime que les fermetures annoncées permettront à l’industrie de l’hôtellerie montréalaise d’accroître son taux d’occupation moyen et sa rentabilité au cours des prochaines années. Devant une performance améliorée, de nouveaux projets pourraient voir le jour.