Pas facile, mais pas impossible non plus... Photo: DR
Lorsque nous entrons en compétition avec autrui, nous avons, bien entendu, la ferme intention de gagner. C'est normal. Ce qui nous pousse à prendre des risques, davantage qu'à l'habitude. C'est logique. Et plus la compétition est intense, plus nous sommes appelés à prendre de risques. Jusqu'à ce que l'un des deux en prenne trop, et perde.
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On le voit bien, celui qui l'emporte est donc celui qui a su prendre juste assez de risques, mais pas trop, pour inciter l'autre à faire, lui, l'erreur de prendre trop de risques. C'est finalement celui qui a su raison garder en pleine déraison.
D'où l'interrogation existentielle suivante : comment s'y prendre pour garder la tête sur les épaules en pleine tourmente? C'est justement ce à quoi répond une étude intitulée Does competition make banks more risk-seeking?, signée par Stefan Arping, professeur de finance à l'Université d'Amsterdam (Pays-Bas).
Le chercheur néerlandais a concocté un modèle de calcul économétrique visant à déterminant la meilleure attitude à adopter par une banque lorsqu'elle investit dans un marché ultracompétitif. On peut présenter ce modèle comme suit :