Entrevues: Guy Kawasaki, capital-risqueur et conférencier

Publié le 23/08/2012 à 00:00

Entrevues: Guy Kawasaki, capital-risqueur et conférencier

Publié le 23/08/2012 à 00:00

Par Diane Bérard

Guy Kawasaki, capital-risqueur et conférencier

Guy Kawasaki, qui fut évangéliste en chef chez Apple, est aujourd'hui capital-risqueur à Silicon Valley. Entrepreneur en série, il est aussi auteur de 10 livres et un conférencier de renom. Il a toujours Apple tatoué au coeur, mais l'appel de l'entrepreneuriat était trop fort pour qu'il y résiste. Je l'ai rencontré à New York, au World Innovation Forum, en juin.

Diane Bérard - Depuis la crise, on mise beaucoup sur l'entrepreneuriat. Malgré tout, il se crée peu d'entreprises. Est-ce par manque d'idées ou par manque d'argent ?

Guy Kawasaki - Il ne manque pas d'idées, il manque plutôt de bonnes idées. Car de l'argent, il y en a.

D. B. - Aux États-Unis, au Canada, on multiplie les incitatifs à l'entrepreneuriat. En Chine, l'encadrement et le capital de risque manquent, mais on compte de plus en plus d'entrepreneurs chinois. Que faut-il en conclure ?

G.K. - Qu'on n'a pas encore trouvé la bonne formule ! Personne ne sait vraiment comment encourager une population à se lancer en affaires. Et puis, on dira et on fera ce qu'on voudra, l'entrepreneuriat n'attirera toujours qu'un groupe restreint de la population. Ce n'est pas une carrière exigeante, c'est une vie exigeante.

D.B. - Le modèle de Silicon Valley a tout de même fait école. Or, il a vu le jour grâce à son industrie du capital de risque, non ?

G.K. - On attribue trop d'importance à l'argent dans l'histoire de Silicon Valley. L'Université Stanford, et particulièrement sa faculté d'ingénierie, a autant contribué à la réussite de ce modèle que les firmes de capital-risque.

Vous conseillez donc de miser sur les ingénieurs pour stimuler l'entrepreneuriat...

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