Loi anti briseurs de grève: Péladeau ne veut pas de réforme à la pièce

Publié le 01/02/2011 à 13:24, mis à jour le 01/02/2011 à 15:29

Loi anti briseurs de grève: Péladeau ne veut pas de réforme à la pièce

Publié le 01/02/2011 à 13:24, mis à jour le 01/02/2011 à 15:29

Par La Presse Canadienne
Or, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour dire que la loi est obsolète et devrait élargir la définition d'établissement, compte tenu qu'un journal, grâce à l'informatique, peut désormais être en grande partie produit n'importe où à l'extérieur des murs de l'entreprise.

Les principaux acteurs du monde patronal et des milieux syndicaux défilent mardi et mercredi pour faire valoir leur point de vue.

Le président du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal, Raynald Leblanc, a lancé le débat en disant que si le lock-out servait à provoquer la mise à jour de la loi anti-briseurs de grève, il "aura été utile".

Dans son état actuel, en raison des progrès technologiques, "la loi ne fonctionne pas", a estimé M. Leblanc.

"Il y a un déséquilibre complet entre l'employeur et le syndicat. L'employeur continue de produire, continue à avoir son lectorat, continue à avoir sa publicité au même niveau ou à peu près. Pendant ce temps-là, il y a 253 familles qui sont sur le trottoir, qui sont hypothéquées de leur salaire, qui n'ont plus d'assurance collective, qui ne participent plus à leur fonds de retraite", a-t-il déploré.

Selon M. Leblanc, la direction de Quebecor a "planifié de longue date" le projet de décréter un lock-out, et ce, uniquement pour mener à bien "un plan d'affaires".

Avant les témoignages des intervenants, le député de Mercier, Amir Khadir, de Québec solidaire, a tenté d'obtenir un passe-droit de la commission (dont il n'est pas membre) pour émettre des commentaires sur le sujet, mais sa demande a été refusée à l'unanimité. Il a justifié sa demande par le fait que Le Journal de Montréal est situé dans sa circonscription.

Les représentants du monde patronal, dont le Conseil du Patronat, ont pour leur part exhorté le gouvernement à maintenir "l'équilibre des forces" en présence, en assouplissant certaines dispositions, dont celles ayant trait à l'obligation des employés de cotiser à leur syndicat.

Au terme des travaux, les députés de la Commission de l'économie et du travail, issus des différentes formations politiques, décideront s'ils veulent formuler des recommandations au gouvernement.

La ministre du Travail, Lise Thériault, ne participe pas aux travaux de la commission.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.