Loi anti-briseurs de grève: "la loi ne fonctionne pas", dit le syndicat du JdM

Publié le 01/02/2011 à 11:37, mis à jour le 01/02/2011 à 12:13

Loi anti-briseurs de grève: "la loi ne fonctionne pas", dit le syndicat du JdM

Publié le 01/02/2011 à 11:37, mis à jour le 01/02/2011 à 12:13

Par La Presse Canadienne

[Photo : Bloomberg]

Le président de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, se présente en commission parlementaire, mardi matin, pour défendre sa position devant les députés quant au respect de l'esprit de la loi anti-briseurs de grève, relativement au lock-out décrété il y a deux ans au Journal de Montréal.

La commission parlementaire de deux jours a pour but d'examiner la nécessité de moderniser le Code du travail, quant aux dispositions relatives aux travailleurs de remplacement lors d'un conflit de travail, qu'on surnomme scabs ou briseurs de grève.

La loi anti-briseurs de grève a été adoptée en 1977, donc bien avant les bouleversements engendrés par les nouvelles technologies. A l'heure actuelle, selon la loi, pour être considéré comme un briseur de grève une personne doit effectuer son travail sur les lieux mêmes de l'entreprise en conflit.

Or, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour dire que la loi est obsolète et devrait élargir la définition d'établissement, compte tenu qu'un journal, grâce à l'informatique, peut désormais être en grande partie produit n'importe où à l'extérieur des murs de l'entreprise.

Les principaux acteurs du monde patronal et des milieux syndicaux défileront mardi et mercredi pour faire valoir leur point de vue.

Le président du Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal, Raynald Leblanc, a lancé le débat en disant que si le lock-out servait à provoquer la mise à jour de la loi anti-briseurs de grève, il "aura été utile".

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