À propos du conflit au journal, M. Péladeau a dénoncé la position syndicale.
N'eut été de la "mauvaise foi" des syndiqués, le conflit serait réglé depuis longtemps, a-t-il allégué.
"Il faut savoir que, pendant 18 mois, tout en nous accusant de refuser de négocier, le syndicat était d'avis qu'aucune réduction d'effectifs n'était nécessaire. Alors, qu'est-ce que vous voulez faire lorsqu'une position aussi dogmatique est utilisée par une des parties dans une négociation?", a lancé M. Péladeau.
Pour changer les façons de faire et assurer la prospérité de l'ensemble de l'entreprise, le lock-out était devenu la seule avenue possible, a poursuivi le patron de Quebecor.
"Nous en sommes venus à cette extrémité, et j'en conviens, il s'agit d'un geste violent, mais qui nous apparaissait incontournable", a-t-il dit.
La loi antibriseurs de grève a été adoptée en 1977, donc bien avant les bouleversements engendrés par les nouvelles technologies. À l'heure actuelle, selon la loi, pour être considéré comme un briseur de grève une personne doit effectuer son travail sur les lieux mêmes de l'entreprise en conflit.