Loi anti briseurs de grève: Péladeau ne veut pas de réforme à la pièce

Publié le 01/02/2011 à 13:24, mis à jour le 01/02/2011 à 15:29

Loi anti briseurs de grève: Péladeau ne veut pas de réforme à la pièce

Publié le 01/02/2011 à 13:24, mis à jour le 01/02/2011 à 15:29

Par La Presse Canadienne
La commission parlementaire de deux jours a pour but d'examiner la nécessité de moderniser le Code du travail, quant aux dispositions relatives aux travailleurs de remplacement lors d'un conflit de travail, qu'on surnomme scabs ou briseurs de grève. Elle a été instituée à la suite du lock-out au Journal de Montréal, qui dure depuis deux ans.

À propos du conflit au journal, M. Péladeau a dénoncé la position syndicale.

N'eut été de la "mauvaise foi" des syndiqués, le conflit serait réglé depuis longtemps, a-t-il allégué.

"Il faut savoir que, pendant 18 mois, tout en nous accusant de refuser de négocier, le syndicat était d'avis qu'aucune réduction d'effectifs n'était nécessaire. Alors, qu'est-ce que vous voulez faire lorsqu'une position aussi dogmatique est utilisée par une des parties dans une négociation?", a lancé M. Péladeau.

Pour changer les façons de faire et assurer la prospérité de l'ensemble de l'entreprise, le lock-out était devenu la seule avenue possible, a poursuivi le patron de Quebecor.

"Nous en sommes venus à cette extrémité, et j'en conviens, il s'agit d'un geste violent, mais qui nous apparaissait incontournable", a-t-il dit.

La loi antibriseurs de grève a été adoptée en 1977, donc bien avant les bouleversements engendrés par les nouvelles technologies. À l'heure actuelle, selon la loi, pour être considéré comme un briseur de grève une personne doit effectuer son travail sur les lieux mêmes de l'entreprise en conflit.

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