Le nouveau cadre d'intégrité d'Ottawa tuera-t-il SNC-Lavalin?


Édition du 29 Novembre 2014

Le nouveau cadre d'intégrité d'Ottawa tuera-t-il SNC-Lavalin?


Édition du 29 Novembre 2014

Par Suzanne Dansereau
SNC-Lavalin en première ligne

Au Québec, tous les regards se portent sur SNC-Lavalin.

Ce fleuron québécois, qui a été radié des contrats de la Banque mondiale jusqu'en 2023, vient de mettre en place une foule de contrôles pour faire échec à la culture de corruption qui régnait en son sein.

SNC est très à risque d'une radiation. Pas parce que son ex-président Yves Duhaime est accusé de fraude (le fait qu'il a été mis à pied sauverait l'entreprise, selon les opinions obtenues), mais parce que la GRC s'apprête à porter des accusations contre elle, à la suite de plusieurs années d'enquêtes sur ses agissements au Canada, au Bangladesh et en Libye. Son ex-vice-président construction, Riadh Ben Aïssa, vient d'être trouvé coupable en Suisse d'avoir fait 130 millions de dollars de paiements illicites pour des contrats en Libye. D'ailleurs, voilà deux semaines, SNC-Lavalin a perdu un appel d'offres pour le renouvellement d'un contrat de 9,6 milliards de dollars, pouvant aller jusqu'à 22 G$, avec TPSGC pour l'entretien de 3 800 bâtiments fédéraux. Drôle de hasard, commentent plusieurs.

SNC-Lavalin a refusé de commenter le nouveau cadre de TPSGC. Toutefois, en entrevue éditoriale au Globe and Mail, son président et chef de la direction, Robert Card, l'a qualifié de «hachoir à viande» et a dit que, si son entreprise était trouvée coupable au Canada, elle serait menacée de démantèlement ou de passer à des intérêts étrangers.

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.