Quand les créanciers menacent le libéralisme

Publié le 31/01/2015 à 09:55

Quand les créanciers menacent le libéralisme

Publié le 31/01/2015 à 09:55

Par François Normand
Et cette élection pourrait faire boule de neige. Car la victoire de Syriza a donné un nouvel essor aux autres partis de la gauche radicale farouchement opposés à l'austérité, tel que le mouvement Podemos, en Espagne.

Le 11 janvier, un sondage de l'Institut Metroscopia, publié par le quotidien espagnol El Pais, montrait que Podemos était devenu la première force du pays avec 28,2% des intentions de vote.

La montée des partis radicaux - de gauche, comme de droite, tel que le Front national en France - et leur éventuelle victoire lors d'élections pourraient affaiblir à terme le libéralisme politique et économique en Europe.

La droite radicale prône la sortie de l'euro et une restriction de l'immigration. La gauche radicale, elle, s'oppose à la privatisation des services publics, à la déréglementation des marchés, et la libéralisation du marché du travail.

Des politiques qui n'ont rien pour réjouir les investisseurs qui préfèrent de loin le libéralisme, l'idéologie dominante au sein de l'Union européenne, ses institutions et de ses agences.

La dette publique dans la zone euro a explosé depuis la crise économique et financière. Entre 2007 et 2013, son poids par rapport au PIB a bondi de 66% à 93%, selon la FBN.

Aussi, la réduction de l'endettement des gouvernements est une saine politique publique, quand elle est fait à un rythme raisonnable.

Car trop d'austérité mine l'économie, surtout si elle ne s'accompagne pas de politiques pour favoriser la croissance, font remarquer bon nombre d'économistes, comme Nouriel Roubini.

La dette allemande a été abolie de moitié en 1953

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