Selon une étude britannique publiée en 2014, les mesures d'austérité du gouvernement grec - dicté par la troïka - ont un lien direct avec l'augmentation du nombre de suicides chez les hommes dans ce pays.
En 2010, quand la troïka a imposé à la Grèce sa médecine de cheval, les «spécialistes» de la CE, de la BCE et du FMI avaient prévu que l'économie grecque serait en récession en 2011, mais qu'elle renouerait avec la croissance en 2012.
Or, le pays a de nouveau enregistré une croissance de son PIB qu'en 2014, mais avec un mince 0,6%. Pis encore, l'économie grecque demeure 30% plus petite aujourd'hui qu'elle ne l'était il y a six ans.
Et on s'étonne ensuite que les Grecs aient porté au pouvoir un parti de la gauche radicale - qui dû s'allier avec les «Grecs indépendants», un parti souverainiste de droite «europhobe», pour former le gouvernement.
Les partis radicaux ont le vent dans les voiles