Des banques canadiennes sont aussi dans le coup : la Banque de Montréal, la Banque Scotia, la Banque Nationale, CIBC et la Banque Royale. L'avantage a été d'autant plus grand que les rendements sur le dollar américain étaient relativement faibles, jusqu'à maintenant.
L'internationalisation du RMB représente «d'énormes occasions pour les sociétés chinoises et étrangères», fait valoir Vincent Lee. «Dans le commerce, cela aide à avoir de meilleurs prix et un meilleur accès aux fournisseurs. Dans l'investissement direct, cela élimine le risque d'écart entre les investissements et le revenu. Et dans l'investissement de portefeuille, cela représente une nouvelle catégorie d'actifs pour les investisseurs.»
32 % des investissements directs effectués en Chine étaient libellés en yuans chinois lors de la première moitié de 2014. Cette proportion était de seulement 5 % en 2011. À l'opposé, 18 % des investissements directs à l'extérieur de la Chine étaient libellés en yuans chinois lors de la première moitié de 2014. Ce taux était de 4 % en 2011. Source : Autorité monétaire de Hong Kong