À titre de comparaison, la population mondiale sur la même période devrait progresser de 10%. Quant à celle de l'Europe (incluant les pays non membres de l'actuelle UE), elle devrait chuter de 14% d'ici 2100, selon les prévisionnistes de l'ONU.
La population chinoise diminuera aussi. Ce qui n'empêchera toutefois pas l'Empire du Milieu de devenir la première économie mondiale dans les prochaines décennies. Malgré tout, les États-Unis resteront le deuxième économie mondiale, du moins dans un avenir prévisible.
En 2050, la troisième économie mondiale sera l'Inde, selon la banque britannique HSBC, dans son rapport The World in 2050. À ce moment-là, sa taille sera toutefois près du tiers seulement de celle des États-Unis.
Compte tenu de la petite taille du marché québécois (et du reste, du marché canadien), la plupart des entreprises du Québec ont besoin d'exporter pour accroître leurs revenus. Il va sans dire qu'aucune entreprise ou presque ne peut ignorer le marché chinois ni les autres pays émergents, comme le Brésil, l'Indonésie et le continent africain.
Mais se diversifier en tournant le dos aux États-Unis n'est peut-être pas la meilleure stratégie. Ce marché est riche, en plus d'être collé sur le Québec. La culture d'affaires et la réglementation chez nos voisins américains sont similaires aux nôtres. Il faut aussi garder en tête que la langue n'est pas vraiment une barrière aux États-Unis comme elle peut l'être en Chine, par exemple.