Comment survivre au Buy America Act

Publié le 06/11/2010 à 00:00, mis à jour le 04/11/2010 à 14:41

Comment survivre au Buy America Act

Publié le 06/11/2010 à 00:00, mis à jour le 04/11/2010 à 14:41

Par François Normand

S'implanter aux États-Unis, c'est aussi ce que fera Baultar, une entreprise de Windsor, dans les Cantons-de-l'Est, qui fabrique des planchers, des sièges, des accessoires et du matériel de transport.

" Nous voulons être mieux positionnés pour les projets de trains à grande vitesse en Californie et ailleurs aux États-Unis ", dit Léonard Woolgar, directeur de la mise en marché.

Car, si les contrats actuels exigent 60 % de contenus américains, ceux relatifs au train à grande vitesse - un projet de 43 milliards de dollars américains qui sera en service en 2020 - exigeront 100 % de contenus américains.

Tous les fournisseurs devront-ils absolument être basés aux États-Unis ? " C'est ce que nous comprenons ", répond Pierre Gauthier, pdg du constructeur de trains Alstom Canada.

La multinationale française a des usines aux États-Unis, et elle compte soumissionner sur les premiers appels d'offre en 2012 pour le TGV californien. Bomdardier Transport, qui possède des usines aux États-Unis, sera aussi sur la ligne de départ.

Le train à grande vitesse sera réalisé en partenariat public-privé, un cas unique vu la taille du projet. Engagé dans le dossier, Don Diridon, du Mineta Transportation Institute, estime d'ailleurs que cela forcera les fournisseurs à collaborer : " Il va falloir des consortiums pour faire des soumissions. " Et si Bombardier et Alstom s'alliaient de nouveau, comme pour le métro de Montréal... À suivre.

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