Qui n'a jamais rien subtilisé au bureau, par exemple? Photo: DR
La triche. Cette fâcheuse manie de ne pas respecter les règles établies, ou pis, de les contourner pour en tirer un profit personnel plus ou moins grand. L'air de rien, elle occasionne des dégâts considérables : pour le réaliser, il suffit de se mettre deux secondes dans la peau de celui qui travaille fort, que sue sang et eau jour après jour, qui stresse continuellement à l'idée de ne pas atteindre le but visé, et qui finit par découvrir qu'à côté de lui d'autres fraudent en douce pour s'assurer, en dépit de leur incompétence, d'obtenir ce qu'ils veulent. Vous voyez? Oui, la triche peut transformer le quotidien d'une personne, tant à l'université qu'au bureau, en véritable cauchemar. Et même, disons le carrément, parasiter une équipe, voire toute une entreprise.
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L'ennui, c'est que la triche est beaucoup plus généralisée qu'on ne l'imagine. Prenons le cas des universités. Saviez-vous, par exemple, qu'en 2013 Harvard a viré près de 70 des 125 étudiants qu'elle soupçonnait de tricherie? Que des événements similaires se sont aussi récemment produits à Dartmouth? Et à l'Académie de la Force aérienne des États-Unis? Ou encore, qu'un éminent professeur de Stanford a signalé cette année-même au doyen qu'il était convaincu qu'un «système de tricherie généralisée» sévissait dans l'université?
Allons plus loin, avec une histoire que j'aimerais vous raconter. Une histoire qui va vous paraître anecdotique à prime abord, mais qui va vite vous passionner, comme cela s'est produit pour moi. Une histoire qui va peut-être bien changer votre vie au travail. Ni plus ni moins.