L.A. - Quels types d'appareils vendez-vous ?
B.S.S.D. - Nous vendons quatre types d'hélicoptères. Le plus petit a six sièges et le plus grand en compte 13. Certains possèdent deux moteurs simples et les autres ont deux moteurs doubles. Les appareils sont vendus de deux à huit millions de dollars l'unité. Tous nos modèles sont populaires en Inde.
L.A. - Par quel intermédiaire vendez-vous vos appareils ?
B.S.S.D. - Partout, des agences s'occupent des ventes. Par contre, dans certains pays comme la Chine, Taiwan ou l'Inde, nous avons des bureaux de liaison pour nous aider à développer le marché. Certains clients sont plus à l'aise en rencontrant personnellement les gens de Bell; cela augmente leur niveau de confiance.
L.A. - Quels sont les défis auxquels vous devez faire face en Inde ?
B.S.S.D. - Les procédures bureaucratiques pour les permis d'importation d'hélicoptères sont fastidieuses. Mais la situation s'améliore peu à peu. L'espace de stationnement représentait une difficulté jusqu'à récemment. Mais deux héliports sont en voie de construction à Delhi et trois autres le seront à Mumbai.
L.A. - Vous rentrez d'une mission commerciale au Bhoutan avec une délégation du gouvernement canadien. Qu'en retenez-vous ?
B.S.S.D. - Le Bhoutan est un des rares pays ne comptant aucun hélicoptère. Nous étions allés prospecter le pays une première fois il y a quelques années, mais les Bhoutanais en étaient encore à préciser leur approche globale face à l'implantation du décollage vertical.
Cette fois, voyager avec le gouvernement canadien nous a ouvert des portes au plus haut niveau. Le plus grand souci des autorités est le bruit. Bell Helicopter travaille à faire évoluer la technologie dans le domaine de la réduction du bruit et de la consommation de carburant. Nous voyons d'importantes occasions d'affaires dans ce pays.