«Nos clients dans ces pays comprennent très bien que nous montrions des réticences à nous déplacer», dit Patrick Gharzani, qui se rend lui-même de trois à quatre fois par année en Afrique.
En fait, SBB a demandé à ses employés de faire preuve d'une prudence extrême au cours de leurs déplacements dans l'ensemble du continent africain - la PME a des projets en Afrique de l'Est, notamment au Kenya, sur la côte de l'océan Indien.
Par précaution, les employés de SBB essaient d'éviter les vols qui transitent par l'aéroport d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. «Quand il n'y a pas de vols directs vers l'un de nos marchés d'Afrique de l'Est, nous essayons plutôt de les faire passer par l'aéroport d'Addis-Abeba, en Éthiopie.»
À la mi-septembre, SBB a même annulé sa participation à un salon commercial qui se tenait au Nigeria, où une vingtaine de personnes ont été infectées. Précautions excessives ?
«Étant donné le rythme de propagation de l'épidémie actuelle, il est recommandé de faire une analyse de risque pour toutes les entreprises qui font des affaires dans la région touchée par le virus», souligne François Coutlée.