Les investisseurs surestiment les risques en Afrique, selon Charles Sirois

Publié le 26/09/2014 à 13:03

Les investisseurs surestiment les risques en Afrique, selon Charles Sirois

Publié le 26/09/2014 à 13:03

Par François Normand

Charles Sirois [Photo : Les Affaires]

ANALYSE - La crise en Ukraine vous empêcherait-elle d'investir en France? Problament pas, puisque l'Ukraine est située à plus de 1000 kilomètres du marché français. Bref, l'Europe n'est pas un pays. Mais quand une crise survient dans un État africain, nous croyons que ce problème s'étend à toute l'Afrique. Or, c'est une grave erreur, affirme Charles Sirois.

Lors de la dernière table ronde annuelle sur les enjeux économiques internationaux organisée par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le président du conseil et fondateur de Telesystem a expliqué que cette mauvaise perception privait les entreprises et les investisseurs canadiens de bonnes occasions d'affaires en Afrique.

Bien entendu, beaucoup de pays africains éprouvent toute sorte de difficultés politiques et économiques tels que la Libye, sans parler de l'épidémie du virus Ebola qui sévit depuis des mois en Afrique de l'Ouest.

Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, beaucoup de pays d'Afrique sont moins risqués que les économies émergentes du BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine), indique Charles Sirois. Il sait de quoi il parle. L'entrepreneur sillonne plusieurs fois par année l'Afrique pour le compte d'Enablis, un organisme qu'il a cofondé et qui aide à l'émergence de l'Africa inc.

Par exemple, saviez-vous que l'Île Maurice, l'Afrique du Sud, le Botswana, le Rwanda et le Ghana sont des pays africains beaucoup moins risqués au niveau des affaires que les marchés brésilien, chinois, indien et russe? Oui, oui, vous avez bien lu: ils sont moins risqués.

Les pays émergents les moins risqués selon Ernst & Young

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