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Certaines craintes surgissent, d’autres s’estompent au cours de la séance de jeudi. Wall Street plie devant le spectre d’un désengagement imminent de la Réserve fédérale (Fed). À Toronto, les télécoms bondissent tandis que la menace de Verizon se fait plus lointaine.
La combinaison d’une augmentation du coût de la vie aux États-Unis et d’une baisse-surprise des demandes d’assurance emploi a ramené les spéculations sur un resserrement de la politique monétaire américaine.
À New York, le S&P 500 supprime 1,45% à 1 661 points. Le Dow Jones perd 214 points, ou 1,42%, à 15 122 points. Le Nasdaq perd, 1,67%, ou 61 points, à 3 608 points. Le S&P 500 se trouve ainsi sous son niveau du 10 juillet.
À Toronto, le S&P/TSX perd 0,41% à 12 587,7 points. Le dollar canadien enlève 0,08% à 96,59 cents américains.
Les télécoms en feu
Le secteur des télécommunications est en feu à Toronto. Verizon a décidé de repousser l’achat d’une entreprise canadienne. La société américaine veut attendre la prochaine mise aux enchères du spectre. Le secteur progresse de 2,87%.
Telus mène le bal avec un gain de 6,1% à 32,63 $. BCE ajoute 2,25% à 42,72$. Rogers progresse de 4,9% à 42,50$. Le titre de Québecor, qui possède Vidéotron, bouge peu avec une hausse de 0,17% à 45,18$.
Le titre de Walmart perd 2,05% à 74,79$. Le détaillant a révisé à la baisse ses prévisions, car ses ventes déçoivent aux États-Unis.
La minière Orbite Aluminae efface 2,47% à 39,5 cents américains. Les marchés s’inquiètent des difficultés de la minière à obtenir du financement. Le titre a perdu 39% de sa valeur depuis le début de l’année.
